Bulletin "Pierres Vivantes" & Livres


  • Le Bulletin " Pierres Vivantes" qui est le lien entre tous les adhérents.
  • La possibilité d’obtenir, sur demande au siège JPV, les textes des trois causeries du Père Michel Hubaut aux journées spirituelles d’Annecy les 30 septembre et 1er octobre 2006.
  • Les livres recommandés par l'Association Nationale Jonathan Pierres Vivantes.

    Vivre sans toiGroupe Frères et soeurs de l’Association Jonathan Pierres vivantes sous la coordination d’Angela Triponel et Nathalie Hamza
    Editions Chronique sociale

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    Le deuil d’un frère ou d’une soeur est spécifique, différent de celui d’un parent ou d’un autre membre de la famille. Il est peu reconnu, souvent minimisé ou ignoré, et vécu dans l’isolement et le silence. Mais ce décès, qui n’est pas dans l’ordre des choses, bouleverse tout l’équilibre de la famille. Rien ne sera plus jamais comme avant.
    Des jours, des mois, des années, des décennies après le décès (par accident, maladie, suicide, mort subite, assassinat…) ou la disparition de leurs frères et soeurs, quatre-vingt onze personnes de tous âges offrent dans ce recueil leurs textes et leurs poèmes. Leurs témoignages sont présentés à l’état brut, sans commentaires. Ils sont rassemblés par thème, et chaque thème s’ouvre par l’introduction de Danielle Colas-Idelman, psychothérapeute. Cet ensemble inédit donne des repères et des ressources pour traverser cette épreuve.

     



1 - Livres qui ont influencé la création du mouvement Jonathan Pierres Vivantes :

BACH Richard : Jonathan Livingston, le goéland – Éd. Flammarion.
Un goéland des plus ordinaires veut apprendre à voler mieux et plus vite que ses pairs. Ses parents l'incitent à se comporter comme tout bon goéland qui vole pour se nourrir.
Mais ce besoin est irrésistible chez Jonathan Livingston, le goéland. Il parvient, après de longs et douloureux efforts, à dépasser les limites qui bornaient jusqu'à présent le comportement de ses congénères. On le chasse alors du clan, on le condamne a une vie d'exclu solitaire. Pourtant Jonathan Livingston le goéland finira par gagner et par prouver qu'un goéland est l'image de la liberté sans limite.
L'auteur, Richard BACH, est un ancien pilote de l'U.S. Air Force et l'arrière petit-fils du compositeur.

PRIEUR Jean : Les témoins de l'invisible (1986) – Plusieurs rééditions.
L'auteur donne la parole aux divers messagers qui, après leur départ de cette terre, ont "correspondu" par locution intérieure avec des proches. En particulier, Roland de JOUVENEL et Pierre MONNIER.
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2 - Livres écrits par le mouvement Jonathan Pierres Vivantes :

Les ailes de l'aurore – Éd. Hovine.
Ce livre s'adresse aux parents qui ont vu leurs enfants de tous âges faire leur passage avant eux. Il peut intéresser aussi ceux qui ont besoin de témoins pour espérer en la vie sans fin et s'assurer que l'Amour est plus fort que la mort.
Les premiers chapitres disent les cris, les plaintes, la révolte de ceux qui ont subi cette épreuve ; mais aussi les certitudes qui s'installent au fil des jours, les découvertes, la montée progressive vers la lumière.
Viennent ensuite les chapitres de réconfort apporté par les scientifiques, les philosophes et les poètes, les prêtres et les religieux.
Puis c'est l'approche du monde invisible à travers ceux qui en ont fait l'expérience : les saints, les enfants eux-mêmes, les priants.
Grâce aux ailes du goéland, les parents voient poindre l'Aurore éternelle que leurs enfants ont déjà traversée pour accéder à la plénitude de la vie.

Les ailes de l'amour – Éd. Hovine.
Ce livre est le tome 2 des Ailes de l'Aurore. Les mêmes trois grands chapitres ont été maintenus avec ceux qui souffrent, avec ceux qui aident, le monde invisible.
Il propose aux parents, à travers son titre, le meilleur moyen qui soit pour surmonter l'épreuve du départ d'un enfant : prendre les ailes de l'Amour.

Les ailes de l'espérance – Éd. Hovine.
A travers ce petit livre de format 10,5 x 15 se répondent l'image et la parole ; les illustrations sont de Brigitte Baudriller, une maman Jonathan. Les citations sont courageuses et apaisantes : "La réalité a beau couper les ailes de notre espérance, elles repoussent".

Ces enfants du ciel de Jean TOULAT – Éd. Fayard.
Perdre un enfant ! Le plus cruel des deuils pour des parents. Certains se sont associés dans une fraternité : Jonathan Pierres Vivantes.
Jean Toulat a recueilli leurs témoignages. Ils disent le choc de la rupture, mais aussi le cheminement qui les a conduits de la révolte à l'espérance.
Leur vécu est intimement lié aux grandes questions de l'existence : Qu'est-ce que la mort ? La vie après la vie ? La résurrection (qui n'est pas réincarnation) ? La communion d'amour avec les disparus ? Comment interpréter les signes, voire les messages que certains parents disent recevoir de leur "enfant du ciel" ?
A tous ceux qui sont éprouvés par le départ d'un enfant, d'un être cher, ce livre apporte une conviction : l'amour est plus fort que la mort !

Le livret des Funérailles de Lionel de KERLAND.
Ce livret répond à une attente des membres de Jonathan Pierres Vivantes à qui il est demandé fréquemment d'accompagner des familles qui, comme eux, ont perdu un enfant,
Il s'adresse aussi aux Équipes de Funérailles Chrétiennes assurées par les laïcs.
Il réunit la double expérience des parents qui savent reconnaître avec une sensibilité extrême les mots qui font du bien et ceux qu'il faut éviter, et l'expérience d'une petite équipe de l'Essonne qui, en six ans, a célébré plus de 800 funérailles en utilisant les textes et les mots "qui font du bien" choisis par notre fraternité.
Ce livret est conçu pour être utilisable directement en simple lecture (40 pages au format 21 x 29,7).
L'exemplaire : Franco 7 € ; 10 exemplaires : Franco 50 €.
Les commandes peuvent être passées dès maintenant, accompagnées de leur règlement au Siège Social.
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3 - Livres écrits par des membres et par des amis du mouvement Jonathan Pierres Vivantes.

 

ANTENNE JONATHAN PIERRES VIVANTES de la Loire – Tabou brisé, parler du suicide – Commander le livre à Jean & Marie-Thérèse FULLY - 1, allée des Roches Noires - 42000 – Saint Étienne - Tél : 04.77.33.61.63
Des parents, des frères et des sœurs d'enfants partis par suicide ont eu la courage de briser le tabou et de parler du suicide.
Gilles Favier, photographe à l'agence Vu illustre ce livre par ses portraits de parents et de leurs enfants. Le portrait restaure, redonne une image positive et sert de support à une parole reconnue.

 

Lytta  BASSET: "Ce lien qui ne meurt jamais"
aux éditions Albin Michel ; 2007 ; 16 €

Lytta BASSET, pasteure et professeure de théologie protestante en Suisse, s’est fait connaître en France par ses livres traitant, entre autres thèmes, de la joie (la journée imprenable, 2004), du pardon (le pouvoir de pardonner 1999 et le pardon originel, de l'abîme du mal au pouvoir de pardonner, 1995, réédition 2003), du péché et de la culpabilité (la culpabilité, paralysie du coeur, 2003).....Elle fait de l'accompagnement psychologique et spirituel et consacre aujourd’hui le plus clair de son temps à l’enseignement et l’écriture.
Son fils aîné, Samuel, se suicide le 7 mai 2001, à l’âge de 24 ans. Dans son dernier livre, "Ce lien qui ne meurt jamais", elle nous livre son long cheminement, acceptant de nous dévoiler ce qui est, pour elle, "de l’ordre de l’intériorité sacrée", dans le but d’aider ses "semblables devenus des morts vivants à la suite d’un deuil qui les a broyés"  à retrouver   "le désir d’aller vers ce qui vit". Mais, dit-elle : "jamais aucun livre ne m’a autant coûté. Sa matrice est un journal intime que j’ai entrepris de tenir dès les premières semaines du départ de notre fils....Au plus épais du brouillard qui avait alors avalé tous mes repères, il me semblait discerner quelques lucioles sur le sentier incertain que je suivais en funambule. Cinq ans plus tard  j’ai repris des éléments de ce document autobiographique en les rédigeant à la troisième personne et en les accompagnant de méditations ou de réflexions formulées en "je"....Déjà j’avais commencé à aborder publiquement ces sujets demeurés largement tabous dans nos sociétés occidentales : la mort, le suicide, l’au-delà, notre rapport aux réalités invisibles....Et chaque fois ces interventions suscitaient des confidences de la part  de personnes bouleversées qui m'encourageaient à témoigner....."
Les paroles fortes de Lytta BASSET, sa souffrance qu’elle nous partage, ses rêves qu’elle nous livre, sa volonté d’aller toujours plus vers la Vie, l’Espérance qui l’anime, aideront plus d’une mère endeuillée (pères, frères et soeurs et aussi amis bien sûr) à retrouver du goût pour la Vie. 

 


BEGUIN Chantal – ANNETDIEU – Éd. Médialogue. - 72, Rue Bonaparte – 75006 - Paris.
Ce titre donné à ce livre, tous les parents le comprendront. Tous peuvent ainsi accoler le nom de leur enfant à celui de Dieu, puisque désormais chaque pensée vers notre enfant nous oriente vers Dieu et chaque pensée pour Dieu fait naître le nom de notre enfant.
"Tendre Anne, ma ressuscitée... Anne ma bienheureuse... Anne ma vivante ... Anne ma lumineuse... Anne ma grâce... Anne ma ressuscitée ... Anne et Dieu ma Pâques.''
Merveilleuse litanie de l'Amour...
Il faut acheter ce livre que nous présente le Père René Berthier qui écrit "En publiant ce livre, il n'est pas question de mettre un terme à la vie terrestre d'Anne. Désormais Anne sera l'amie de tout lecteur. Une amie ressuscitée..."


BROCHERIEUX Marie-Christine :

Oui à la compassion – Éd. Chalet 1994.
Pour tous ceux qui souhaitent savoir ce qu'est la compassion, quinze témoignages de personnes connues ou inconnues nous montrent leurs multiples facettes, parmi lesquelles un couple de parents Jonathan.
Un livre également pratique, grâce aux nombreuses adresses d'associations mentionnées.
L'auteur est mère de famille, responsable d'une aumônerie de malades et a créé la branche laïque du mouvement des Camilliens.
A Jonathan Pierres Vivantes, elle a lancé le mouvement des Frères et Sœur, et elle assure la rédaction des Pages Chrétiennes.
Elle est la sœur cadette de Dominique, à qui elle consacra un livre.

Faim de lumière (Témoignage bouleversant d'une sœur qui retrace la vie douloureuse de son frère aîné, Dominique) – Éd. Chalet.
La première partie du livre montre la lutte acharnée de Dominique contre le handicap d'une poliomyélite sévère, contractée à l'âge de sept ans , qui lui fait retrouver peu à peu sa joie de vivre et son entrain.
La deuxième partie découvre une dimension plus large lorsque le destin le frappe une deuxième fois, cruellement, à l'âge de dix sept ans. C'est au cours de cette si longue et difficile progression que Dominique a si faim ; d'abord dans son corps décharné par la maladie puis, dans son âme ; faim de Dieu, faim de Lumière.

CHABOCHE André :

Florence par André et Thérèse Chaboche – Éd. Le Sarment-Fayard.
André et, Thérèse sont membres de Jonathan Pierres Vivantes. Ils nous parlent avec simplicité et courage de la vie de leur fille partie à 26 ans d'un cancer. Ils nous révèlent leurs souffrances de parents, de couple, face à cette épreuve vécue très différemment par l'un et par l'autre.
Florence qui était d'une générosité débordante, a fondé, après plusieurs séjours au Pérou, l'association "Amis de Ramon Castille – Pérou ".

Les cahiers d'André Chaboche.
Les lecteurs chrétiens de notre association seront heureux de découvrir ces petits recueils qui traitent de thèmes religieux très actuels, tels la souffrance, le pardon, l'amour divin.


COUDERC Claude – Adrien hors du silence
– Éd. Presses de la Renaissance.
Journaliste renommé, réalisateur de grandes enquêtes pour la télévision, Claude Couderc est actuellement responsable des magazines sur France 3. Également romancier et poète, il signe ici un texte empreint d'une profonde émotion.
Entre larmes et soleil, ce livre exprime toute la tendresse d'un père, hurlant de révolte contre la pire injustice. Mais c'est aussi un témoignage marqué par la volonté de résister à la désespérance, pour tenter de réapprendre à vivre.
Lorsqu'on perd un conjoint ou un parent, on est veuf ou orphelin... mais quel terme pourra qualifier la perte d'un enfant ? Quelle explication, quel sens à donner à ce départ ?
Au nom de tout ce qui fut partagé de fort, de joyeux et qui ne s'effacera jamais, Claude Couderc cherche au fond de sa détresse la force d'affronter l'absence d'Adrien, terrassé par une leucémie. A mi-chemin entre le poème, le journal intime et la chronique, cet ouvrage pudique et déchirant adresse un message de vie et d'espoir à tous ceux qui pourraient être confrontés à une telle tragédie. Car au-delà de toute souffrance, l'amour est plus fort que la mort.

 

DECOIN Didier et GOUDINET-WALLSTEIN Éliane - Célébration de l'inespéré – Éd. Albin Michel.
Didier Decoin n'est pas un inconnu pour nous puisque le 29 novembre 1986 il fut le conférencier d'une Journée d'Amitié Jonathan à Paris, rue Riquet, 19ème.
Chacun sait qu'il vécut une nuit extraordinaire, une illumination, qu'il relate dans son livre "Il fait Dieu".
Dans la première partie de son nouvel ouvrage "Célébration de l'inespéré", il laisse éclater sa jubilation face à la résurrection de Jésus, dont la perspective, dit-il, doit nous donner des ailes ici-bas.
Indispensables ailes, puisque comme Léon Bloy le pressentait, "nous sommes invités à monter plus haut que le bonheur".
La 2ème partie est d'Éliane Goudinet-Wallstein, historienne d'art, qui à travers dix chefs d'œuvre de peintres centrés sur la résurrection du Christ, déchiffre la symbolique des images, pénètre le secret des gestes et des regards, des formes et des couleurs. Il faut s'attarder sur l'explication qu'elle nous donne de l'Anastasia de l'église du Saint Sauveur de Chora à Constantinople.
Un livre à lire absolument et à offrir.


ERNOULT-DELCOURT : Apprivoiser l'absence – Adieu mon enfant – Éd. Fayard.
L'auteur qui a perdu elle-même une petite fille de sept ans, examine les différentes étapes qui vont du décès de l'enfant au choix de revivre en passant par le "travail de deuil". Elle s'est aidée des témoignages de nombreux parents. Un livre intéressant pour des parents "comme nous".
Annick Ernoult-Delcourt a créé l'association "Choisir l'Espoir" destinée aux enfants atteints de cancer et à leur famille.


GALICHET Georges : La résurrection, fiction ou réalité – Éd. Résiac - BP 6 – 53150 - MONTSURS.
Remarquable petit ouvrage très solidement documenté que chacun devrait avoir dans sa bibliothèque. Non seulement il y est question de la résurrection de Jésus mais aussi de la nôtre. Et l'auteur, grammairien, rejoint une de nos préoccupations essentielles lorsqu'il déclare : "Il serait souhaitable qu'une mise à jour du vocabulaire religieux fut effectuée pour éviter de regrettables contre-sens et des déformations de la vie spirituelles qui peuvent en résulter".
(Réédition avec de nouveaux textes).


GAUDIN Agnès, Patrice et Stéphane :

Le prix du sang - (1993) par Agnès, Patrice et Stéphane - Association "Stéphane et Laurent" - BP 2 – 38490 - Les Abrets – Tél : 04.76.37.41.81 – Fax : 04.76.37.41.82 - Participation aux frais de port en plus. (La moitié du prix de vente de ces livres revient à l'Association "Stéphane et Laurent").
Stéphane et son frère Laurent sont hémophiles. Depuis leur naissance, ils font face aux soins permanents, supportent les hémorragies, les transfusions, la souffrance quotidienne. Pourtant avec le soutien de leurs parents, ils réussissent à mener la vie de petits garçons de leur âge. Mais en 1995, au cours d'une série de transfusions, ils sont contaminés par le virus du sida.
"Annoncer une chose pareille à ses enfants... Stéphane avait douze ans, Laurent neuf. Les enfants, hémophiles sont habitués aux problèmes de santé, mais c'était -dur tout de même, je n'arrivais pas à prononcer le mot Sida. A la fin, avec Agnès, on s'est regardé une dernière fois, et je me suis lancé : Il faut qu'on vous dise que vous avez une maladie très grave. Stéphane m'a fixé dans les yeux, il est toujours si direct. Laurent nous regardait l'un après l'autre. Il était inquiet..."
Laurent est mort à douze ans. Stéphane après qu'il eut collaboré à ce livre.

Par amour et par devoir - (1999) par Agnès et Patrice - Association "Stéphane et Laurent" - BP 2 – 38490 - Les Abrets – Tél : 04.76.37.41.81 – Fax : 04.76.37.41.82 - Participation aux frais de port en plus. (La moitié du prix de vente de ces livres revient à l'Association "Stéphane et Laurent").
"Notre histoire n'est pas un drame isolé. Comme nos deux fils hémophiles, des centaines de personnes ont été tuées par des produits qu'on savait dangereux. Derrière l'affaire du sang contaminé, il y a les aberrations de notre société et des scandales qui concernent chacun d'entre nous. Voilà pourquoi nous nous battons.

Ces deux livres sont bouleversants.

 

GRAY Martin :
Ses livres nous donnent tous de formidables leçons de courage. Nous n'en citons que quelques-uns :
Au nom de tous les miens,
Le livre de la Vie,
Le Nouveau livre.
        

                                 

Josette GRIL: "Vivre après la mort de son enfant"
aux éditions Albin Michel ; mars 2007 ; 16,50 €

C’est un livre sur l’une des pires expériences que la vie puisse réserver. Une épreuve qui déchire le coeur à jamais. Josette GRIL a retenu le témoignage de quinze parents, six hommes et neuf femmes de tous âges, tous milieux, ayant perdu leur enfant par accident, maladie ou suicide, depuis quelques mois pour certains, de longues années pour d’autres. Comment ont-ils vécu cette tragédie ? Comment ont-ils supporté l’absence impossible à combler, l’immense chagrin dont on pense qu’on ne sortira jamais ?
En nouant sa propre expérience de mère endeuillée à ces témoignages, Josette Gril réfléchit à la spécificité du deuil d’enfant et souligne le rôle fondamental de la douleur -qui dévaste mais aussi garantit qu’on reste vivant- avant de présenter quelques voies empruntées par les parents : groupes de parole, psychothérapie, lecture...
Alors que les circonstances de la mort, l'histoire de  chacun et de la famille au moment du drame, mais aussi les façons de réagir apparaissent dans toute leur diversité, des points communs se dessinent, qui tissent le lien profond que le livre cherche à établir avec les lecteurs : intégrer l’absence des êtres chers dans notre vie, les porter dans nos coeurs, sont  des  façons de ne pas se laisser anéantir, de continuer à les faire vivre.


HOUSDEN Maria - Le cadeau d'Hannah – Éd. Presses de la Renaissance (Préface de Marie de Hennezel)
Certains livres sont de précieuses offrandes. Le "Cadeau d'Hannah" est un de ces livres. Au fil des pages, Maria Housden partage avec nous la leçon de vie qu'elle a reçue de sa fille Hannah décédée d'un cancer à l'âge de trois ans seulement. Une leçon de courage, d'honnêteté et de joie.
Après le départ de sa fille, Maria Housden, qui a eu d'autres enfants, fait le point sur elle-même : "En me regardant dans les yeux, je vois une femme qui, tout en ayant été démantelée par la souffrance, a réussi à se reprendre en main. Je sens un profond respect et une profonde compassion pour elle, pour le vide qu'elle a connu, pour la force qu'elle a trouvée. Je sais maintenant, tout comme Hannah a su voir au-delà de sa détérioration physique, que je suis bien plus qu'une femme en deuil. Ma colère contre le monde s'est transformée en détermination à faire quelque chose d'utile et de réel dans ma vie.
Le chagrin qui autrefois menaçait de m'engloutir a trouvé place au fond de moi. Ma souffrance n'est pas quelque chose dont il faut que je me débarrasse. Elle fait partie de ce que j'ai à offrir, elle fait partie de moi."
Maria Housden ajoute encore : "La compassion, ce n'est pas la pitié face à la souffrance. C'est savoir que toute souffrance nous appartient aussi. Quand nous reconnaissons ce lien entre nous et les autres nous éprouvons un sentiment d'appartenance. Nous ne souffrons pas seuls.
"La joie, c'est la magie et la tranquillité qui règnent au seuil de chaque instant, c'est l'expérience de donner et de vivre pleinement, sans rien attendre en retour. Parce qu'elle ne connaît aucune règle, la joie n'a pas peur d'être imparfaite, et elle peut nous surprendre même dans les moments les plus sombres. "

HUMBLET Françoise :

La rivière du silence (Réflexions sur la mort et la vie) - Éd. Artel (Collection Reflet).
Pour toutes les personnes confrontées avec la mort, parents éducateurs, infirmiers, assistants sociaux, une approche toute en sensibilité des thèmes de la peur, de la séparation, de la souffrance, de l'Au-delà.

L'estuaire (Nouvelles réflexions sur la mort et la vie) – Éd. Artel.
La mort d'un proche, et surtout d'un enfant ne s'imagine pas.
Peut-on passer de cet inconnu "inimaginable" à une parole familière ? Peut-on voir la mort à côté de soi, sans artifices ? En découvrir le comment et le pourquoi ?

Les greniers d'abondance.
Rappelons que l'auteur, amie de notre association, a perdu ... beaucoup d'enfants ; ses autres ouvrages "L'estuaire", "La rivière du silence", "La pensée buissonnière" partent de son cheminement, de ses réflexions sur la mort, sur la vie. Mais ses "Greniers d'abondance" est un chant d'amour à la vie passée, présente et à venir ; une invitation à se promener avec elle, non seulement dans ses greniers mais dans sa campagne. C'est une magnifique promenade avec une amie qui nous tient la main et nous montre ce qui est beau. Après l'avoir lu tout paraît différent, magique, vivant.


LAROCHE des ROSIERS Chloé – Soleil d'amour–Soleil de colère - Éd. l'Âme du Ciel - 3, Rue Diodore Rahoult – 38000 – Grenoble.
108 poèmes écrits par une jeune femme violoniste, maman d'Océana.
Ce livre est une réflexion sur le monde présent qui va de l'amour à l'injustice, des problèmes écologistes à la maltraitance des enfants.
Chloé nous parle de son violon et de sa fille au ciel. Elle dédie son poème "Des parents qui pleurent" aux parents de divers groupes dont celui de Jonathan Pierres Vivantes.
"Ce que tu m'as donné, ma fille, c'est la vie qui s'ouvre sur l'inconnu, c'est le don infini d'être maman entre Ciel et Terre, c'est ton rire qui résonne toujours en moi, et tes bras autour de mon cou qui vivent à jamais."

 

MATHIEU-RIDEL Élisabeth (Dr) – Ne pleurez pas, la mort n'est pas triste - Éd. Mame/Critérium.
Élisabeth Mathieu-Ridel nous fait partager son expérience auprès des personnes proches de la mort et de leur famille.

 

NIQUET Gilberte - La mort espoir, enquête sur l'Au-delà – Éd. Nouvelle Cité.
Gilberte Niquet, maître de conférence à l'Université de Lille 1 et auteur de nombreux manuels d'apprentissage de la langue française, a connu le 2o février 1981 la douleur de l'arrachement d'une mère bien-aimée.
En 1983, elle publiait aux Éditions Nouvelle Cité "Même le couchant peut être beau". Ce livre en faveur du grand âge a été le point de départ d'une fondation destinée à bâtir un lieu de vie pilote pour personnes âgées.
En mai 1988, elle publie "La mort-espoir" qui relate la quête qu'elle a poursuivi depuis le décès de sa mère, pour répondre à l'interrogation "Où t'es ? ". Elle a rencontré sur sa route le Docteur Moody (La vie après la vie), Georges Galichet (La Résurrection fiction ou réalité), Jean PRIEUR (Les témoins de l'invisible), le Père Martelet (L'Au-delà retrouvé)... et elle va ainsi de la mort-néant à la mort-espoir.

 

OTTMANN Pierre – Pascal Ottmann, mon fils disparu au Mont Blanc – A commmander à P. Ottmann – 6, rue Foch – 70000 – Navenne.
Voici que nous parvient la 3ème édition d'un livre magnifique écrit par un papa Jonathan dont le cri d'amour nous transporte de la première à la dernière ligne. Hommage à son fils qui reçut très jeune, depuis sa vallée, l'incroyable appel des hauteurs et devint ainsi un prestigieux guide de haute montagne. Un fils "fragile dans les basses terres" et débordant d'une immense joie de vivre "dans l'air léger que l'on ne trouve que là-haut", or "on n'enferme pas le désir de vivre", vivre fort plus haut, plus loin, trop -peut-être.
Ainsi certains de nos enfants ont vu, leur cœur empli par une passion dévorante dont nous, parents, ne comprenions pas toujours l'origine. Ils seront allés chercher "la grande explication plus vite, plus tôt, vers les îles lointaines, sur la mer, très haut vers les nuages, dans les déserts". Pour eux, la terre est "pleine de pistes d'envol", "leur naissance à la vie éternelle est alors souvent confiée à la Lumière qu'ils aimaient tant", encièlement, enneigement, incinération...
Partis chercher "l'immense vie trop grande pour nos limites", ils étaient sans doute tous "plus" plus brillants, plus vivants. Ils furent le champagne de nos vies, ils en demeurent le sel.
Ainsi, un matin, Pascal est allé "chercher l'aurore sur les plus hauts sommets", il n'en est jamais redescendu.
Un ami a écrit à ses parents : "la mort ne peut pénétrer cœur de ceux qui aiment et vous le faites vivre. Il grimpe toujours. "
Nous en sommes convaincus... et tous nos enfants le suivent en riant.

POIVRE d'ARVOR Véronique - A Solenn - Éd. Albin Michel.
Il y a 10 ans, Solenn Poivre dArvor mettait fin à ses jours, à l'âge de 19 ans. Sa mère, Véronique, a voulu lui rendre hommage, exprimer la douleur de toute une famille, mais également dire sa solidarité avec tous les parents et adolescents concernés par le drame de l'anorexie.

"Ceux qui ont perdu quelqu'un de très proche éprouvent souvent le besoin d'écrire. Depuis ton départ, ce sont les seuls livres que j'arrive à lire. Je cherche leurs réponses aux questions que je me pose, je m'y retrouve souvent.
Depuis hier, je sais que je vais tenter de suivre leurs pas, parce que s'impose violemment à moi cette possibilité de rapprochement qu'offre l'écriture... Un an et demi sans toi et finalement bien peu de progrès sur le chemin de la légèreté de vivre à laquelle j'aspire depuis si longtemps !
Je viens donc vers toi pour que l'évocation de ces années où tu nous as accompagnés nous rappelle ce que tu étais venue dire à la vie, une manière de te garder auprès de nous encore et toujours...
Nous, les parents, souhaitons ardemment le bonheur de nos enfants, quelquefois au prix de grands sacrifices. Les chemins qu'ils prennent, les choix qu'ils se fixent nous paraissent parfois hasardeux ou dangereux. Nous sommes là pour donner notre avis ou mettre des garde-fous. Ils n'en tiennent pas toujours compte, mais on peut veiller de loin.
Toi, tu t'es bien gardée de nous consulter, tu connaissais la réponse ! Tu nous as demandé le renoncement suprême. Tu as choisi d'aller vivre dans un monde où nous ne pouvons même pas t'imaginer... Tu es heureuse, j'en suis intimement persuadée, c'est ce qui me sauve... "

PRIEUR Jean :

Les tablettes d'or – Éd. Fernand Lanore.
Autour de Roland et de ses messages, qu'il a nommé lui-même ses tablettes d'or, se déploya l'éventail des réactions les plus diverses. Cet adolescent disparu à l'âge de 15 ans devait poser à l'intelligentsia française de notre époque l'éternelle et brûlante question de la survivance post-mortem et des communications avec l'Au-delà.
Jean Prieur a écrit la chronique de ces années, tour à tour heureuses et tragiques, qui couvrent près d'un siècle. Il retrace ici un destin qui commence en aventure mondaine et littéraire pour s'achever en aventure spirituelle et mystique.

Cet au-delà qui nous attend – Éd. Fernand Lanore.
Dans ce livre, Jean Prieur nous parle de la vie future. On objecte immanquablement à ceux qui en affirment l'existence : "Personne n'est revenu de là-bas pour nous dire ce qu'il en est". Certes personne n'est revenu en son corps physique détruit à jamais, mais certains reviennent en leur corps spirituel et en esprit. Ils apparaissent à ceux dont les yeux spirituels sont ouverts, ils parlent en songe, ils dictent des messages où ils affirment qu'ils sont plus Vivants que jamais.
Jean Prieur nous explique aussi que "tout l'autre monde est dans Luc 16".

La nuit devient lumière – Éd. Astra.
Que dire à ceux qui ont perdu un être cher ? L'auteur répond oui à trois questions :
- Y a t-il un Au-delà ?
- S'il y a un Au-delà, nous retrouverons-nous ?
- Et, si je te retrouve, me reconnaîtras-tu ?

Les morts ont donné signe de vie – Éd. Fernand Lanore
Après la parution des Témoins de l'invisible, Jean Prieur reçut de France et des pays francophiles tant de récits d'expériences psychiques spontanées qu'il a pu en composer ce livre riche et varié oscillant entre l'émotion et l'humour.

Du monde des esprits au monde de l'esprit - Éd du Rocher.
La spiritualité de cet ouvrage nous entraîne au "Pays d'après" qui "n'est pas un immense dortoir, une sorte de morgue, un musée de momies. La mort n'est pas une entrée dans l'inconscience, elle est évolution"…Cette invitation à découvrir avec Jean Prieur que "mort et résurrection sont un même acte" nous amène à "croire" vraiment à la réalité d'un dialogue entre l'auteur et le monde "d'ici haut" (aussi proche de nous que "l'ici-bas").
Vos yeux ne peuvent voir l'invisible : comme nous ne distinguons pas un atome et les particules qui le composent, nous ne percevons pas les vibrations de la lumière. En accord avec la science récente, Jean Prieur écrit : "La physique d'aujourd'hui devient de plus en plus métaphysique... En général, les hommes appellent réalité la gamme étroite de vibrations que leurs sens peuvent percevoir. Le monde astral, caractérisé par des vibrations rapides est pour eux invisible et ils en déduisent qu'il n'existe pas. Il n'y a qu'un seul monde: nous sommes séparés des esprits non par des distances, mais par des fréquences".
Plus loin, dans sa démonstration, il ajoute : "Nous sommes plus, beaucoup plus que des vibrations. Nous sommes des particules physiques, des particules de lumière regroupées selon un schéma qui a la forme humaine".
Il en déduit donc que le corps d'immortalité est constitué d'énergie et de vibrations.
Dans cet ouvrage où la très grande érudition de Jean Prieur est éblouissante, tout bouscule et interpelle. Je nie souviens avoir épousé la joie simple de Françoise Humblet qui, regardant des poussières monter dans la lumière avait eu la certitude que rien n'était fini ("Les greniers d'abondance "), aussi ne peux que vous donner les paroles "lumineuses" de Jean Prieur à ce sujet : "La Genèse a dit : Tu es poussière et tu retourneras poussière. De quelle poussière s'agit-il ? De celle des tombeaux ? De celle que nous ramassons dans une pelle en faisant le ménage ? Non, il s'agit de ces ballets de particules brillantes qui dansent joyeusement sous les rayons du soleil. Ce sont ces particules qui ont donné aux atomistes grecs leur pressentiment extraordinaire. La sombre parole de la Genèse doit être ainsi reprise : "Tu es lumière et tu retourneras à la lumière (Tu es lumen et in lumen reverteris)".
De quoi nous combler, nous, parents !
C'est ainsi que le glissement, le passage de nos enfants de corps matière en "corps subtil" puis en "corps de lumière" nous échappe. Convaincant !

 

SNYERS Jean Pierre – Nous retrouverons-nous un jour ? – Éd. Hovine.
Une quarantaine de pages faites d'arguments solides en faveur de l'existence d'une autre vie. Un livre à offrir à tous ceux qui cherchent, qui doutent ou qui désespèrent.


VARLEZ Maria – Si grand est mon pardon
– Éd. de l'Océan Indien – Stanley – Rose-Hill – Île Maurice.
Maria Varlez fait partie de notre association depuis de nombreuses années. Dans le monde de la chanson, elle est connue sous le nom de Maria Sega. Elle fut la première musicienne à chanter et à faire danser le séga à Paris et à Londres. Après une carrière de dix années en Europe et de treize années à Madagascar, elle revient dans son île natale, où elle connut une épreuve qui bouleversa sa vie.
Le 4 août 1989, sa fille Stéfania, âgée de 18 ans, disparût brutalement de ce monde, à la suite d'une erreur médicale. Après ce drame, Maria Varlez se met à écrire sa colère. On notera dans cet ouvrage la violence de ses sentiments contre les "blouses blanches" et contre Dieu. Et d'une façon inattendue, on découvrira aussi comment l'amour passionné d'une mère s'ouvrit à la spiritualité.
L'auteur de "La pointe aux piments" dont l'enregistrement se fit à Paris aux Éd. d'Eddie Barclay, a réussi le pari de, se réconcilier avec la vie dans la phase la plus cruciale d'un destin peu ordinaire.


VEYRE René et VOULAND Gérard – J'ai envie de rompre le silence
– Éd. de l'Atelier.
Que devient un homme, un père, quand la mort brutale lui arrache son enfant ? Comment traverser un tel deuil ? Comment quitter la culpabilité ? Où sont leurs enfants désormais ?
Au cours de conversations bouleversantes deux pères rompent le silence et s'interpellent – Car vivre appelle au-devant.

VINCENT Louis-Marie (Pr), docteur en biologie, physico-chimie, ingénieur en électromécanique – Peut-on croire à la résurrection ? - Préface du Docteur Paul Chauchard – Éd. Dervy-Livres - 26, Rue Vauquelin – 75005 – Paris.
"La connaissance, lorsqu'elle est exempte de sectarisme, ne conduit pas à saper le dogme, mais au contraire à en renforcer la crédibilité ." (Août 1988)
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4 - Livres religieux.

 

AMBEC Jacques (Frère) - Évangile de la compassion – Éd. Saint Paul.
Le frère Jacques Ambec dominicain, parle de son expérience dans des unités de soins palliatifs. Un guide magnifique pour ceux qui ont fait le choix de visiter et d'accompagner de grands malades.
On y retrouve une lettre de Julos Beaucarne si émouvante et tellement actuelle, qu'il fait bon de la relire. Elle rappelle que l'Amour est plus fort que la mort et la haine.
Dans son métier de chanteur-poète, Julos Beaucame était secondé par sa femme, Louise-Hélène. Le 2 Février 1975, un déséquilibré l'a poignardée. Après ce drame épouvantable, Julos a écrit à ses amis au cours de la nuit même qui a suivi la mort de sa femme, la lettre admirable que voici :
"Amis bien-aimés,
Ma Loulou est partie pour le pays de l'envers du décor, un homme lui a donné neuf coups de poignard dans sa peau douce. C'est la société qui est malade, il nous faut la remettre d'aplomb et d'équerre par l'amour et l'amitié et la persuasion .C'est l'histoire de mon petit amour à moi, arrêté sur le seuil de ses trente-trois ans. Ne perdons pas courage, ni vous ni moi. Je vais continuer ma vie et mes voyages avec ce poids à porter en plus et mes deux chéris qui lui ressemblent.
Sans vous commander, je vous demande d'aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches ; le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l'embellir, il faut reboiser l'âme humaine. Je resterai sur le pont ; je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage. A travers mes dires, vous retrouverez ma bien-aimée ; il n'est dé vrai que l'amitié et l'amour. Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses. On doit manger chacun, diton, un sac de charbon pour aller en paradis. Ah ! comme j'aimerais qu'il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles.
En attendant, à vous autres, mes amis de l'ici-bas, moi qui ne suis qu'un histrion, qu'un batteur de planches, qu'un comédien qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd'hui . Je pense de toutes mes forces qu'il faut s'aimer à tort et à travers".
Jacques Ambec évoque aussi ces lieux plurireligieux (au même agnostiques) consacrés au silence et à la méditation qui devraient faire partie de tout hôpital : "ce mètre cube d'infini" dans lequel retrouver l'espoir "cet espoir qui reste comme un premier pas vers la guérison".

Abbé PIERRE – C'est quoi la mort ? - Éd. Albin Michel.
"C'est quoi la mort ?" Y a-t-il un thème plus difficile à aborder avec les enfants. Pourtant, quand l'Abbé Pierre répond aux interrogations souvent bouleversantes, des élèves de classe CM.2, il sait trouver les mots justes.
Miraculeusement rescapé d'un naufrage dans sa jeunesse, il constate que l'angoisse face à la mort touche les plus jeunes comme les plus âgés.
A travers cette réflexion émaillée de confidences sur sa vie, c'est un extraordinaire message d'espoir que le fondateur d'Emmaüs nous livre.


BASTIAN Bernard - Conversations sur l'au-delà – Éd. des Béatitudes.
Médecin et prêtre, l'auteur est tout d'abord attiré par l'occultisme, le spiritisme, dont il perçoit vite les dangers : isolement, folie... Aux questions qui lui sont posées, il met clairement en, garde ceux qui cherchent à entrer en contact avec des esprits. Il ne nie pas que des signes de nos disparus nous soient "apportés". Mais justement ils le sont comme des cadeaux "offerts" fortuitement, gratuitement ainsi que des grâces données et comprises par nous seuls. Les techniques de la médiumnité n'ayant semé en lui que la confusion, ce n'est vraiment que lorsqu'il a cessé de solliciter le ciel que là paix est revenue en lui. Quand une personne ne se montre plus (en se repliant sur elle-même ou en cherchant l'idolâtrie), elle s'humanise et par là même humanise les autres "humaniser, c'est à faire grandir l'humanité", vivre dans l'amour.
Mgr. Vernette écrivait "on n'envoie pas d'ultimatums au ciel" (p. 15 Famille chrétienne n° 1138 - 1999).
Dans ce même entretien, il résumait fort bien: " ... un signe c'est quelque chose que l'on sent qui fait comprendre autre chose que l'on ne voit pas. Des paroles intérieures, des songes seront pour certaines personnes des signes en provenance de l'au delà. Mais ils le seront pour eux, et pas forcément pour un autre. Car le signe est intimement personnel, toujours destiné à celui à qui il est adressé".
Bernard Bastian répond avec sa propre sensibilité à beaucoup de questions que l'on peut se poser après la disparition de notre enfant sur la présence de l'au delà... en Dieu en Diable...
Reste que ce qui nous fait vibrer, nous parents, c'est ce merveilleux éblouissement, cette certitude rare mais si réelle, cette assurance du clin d'œil reconnu : "Oui, notre enfant est là, protégé, dans la maison de Dieu et il nous le dit". C'est la grâce de ce "signe" que l'on peut reconnaître quelquefois.


BECQUÉ Maurice (Père) – Il transfigurera notre corps
– Éd. Hovine.
"N'est-il pas normal qu'étant en possession de la lumière, les disparus en répandent sur la maison ? Quel surcroît de clairvoyance à l'égard de l'invisible quand des êtres chers y sont entrés 1 A travers l'illusion de la vie, la destinée immortelle nous paraît nôtre, puisque eux-mêmes ils sont nôtres. Une vie de communication entre les deux mondes (visible et invisible) nous paraît ouverte. Que de vivants n'aperçoivent ainsi qu'au passage d'un être aimé, la porte éternelle."


BRÉAL Jean François (Père) - Frère-Papa dans l'azur – Presbytère - 07400 - Le Teil.
Ce livre est un témoignage sur ce que l'auteur a vécu au décès de son père : découverte d'une grande détresse humaine, et de la permanence de ce lien. d'amour construit et reconstruit au fil des jours.


DAIGNEAULT André – Le Bon Larron – Éd. Anne Sigier.
Les parents Jonathan chrétiens aiment le Bon Larron dont parle l'évangile de Luc, parce que c'est à lui que Jésus agonisant a dit ces paroles : "Aujourd'hui même, tu seras avec moi dans le Paradis."
Ce livre ne pourra donc manquer de les intéresser. Il leur fera découvrir un autre message transmis par le Bon Larron : la miséricorde de Dieu peut, en un instant, nous faire passer de la plus profonde déchéance à la plus haute "sainteté". Le Bon Larron en est le témoin, lui qui est le premier "canonisé" de l'histoire du salut...
La couverture du livre représente la superbe statue du Bon Larron exécutée par Michel Laude et qui se trouve à l'Église Notre Dame de Bercy à Paris : un beau jeune homme au regard interrogateur, reflet de tant de jeunes délinquants de notre temps.


DASTARAC Didier – Prier quinze jours avec Jeanne d'Arc :
Ce livre écrit par un laïc, marié et père de six enfants, invite à une relecture attentive des principales sources (procès, témoignages) relatant ce que Jeanne exprime dans sa relation avec Dieu.


DURWELL François-Xavier (Père) :

Regards chrétiens sur l'Au-delà – Éd. Médiaspaul.
Nous recommandons la lecture de ce livre à tous ceux qui assurent une responsabilité dans Jonathan Pierres Vivantes. Et bien sûr à tous ceux qui veulent avoir une vision claire et solide des réalités de l'au-delà.
"L'homme meurt comme être corporel et survit comme être corporel, autrement. La mort le dépouille de ce qu'à juste titre on appelle "la dépouille terrestre", et sans l'anéantir, lui confère de par Dieu une manière nouvelle d'exister comme personne corporelle. Cette transformation est amorcée dès à présent si notre homme extérieur se détruit, notre homme nouveau se renouvelle chaque jour"(2 Co. 4, 16) Page 84.
"L'Église évoque les saints du Ciel. Elle ne s'adresse pas à eux comme à des êtres dont ne subsisterait qu'une moitié tronquée d'un élément essentiel de leur humanité. C'est à leur personne dans la totalité de leur être humain que s'adresse la prière."
"L'homme parvient à sa plénitude personnelle en ressuscitant corps spirituel." (1 Co. 15,44).

Le Christ, l'homme et la mort – Éd. Médiaspaul.
Le Père François-Xavier Durwell nous apprend à considérer notre mort dans le miroir du mystère pascal de Jésus. Et voici qu'elle s'avère communion à sa mort victorieuse. Voici qu'à la lumière des Écritures, auxquelles font écho les exclamations d'une Thérèse de Lisieux et les vues d'un Teilhard, on peut espérer non seulement mourir en communiant, mais communier en mourant.

Christ, notre Pâque – Éd. Nouvelle Cîté
Tous les ouvrages du Père Durwell, prêtre puis rédemptoriste traitent d'un sujet qui fut le titre de son premier livre

La résurrection de Jésus, mystère de salut.
Dans le présent ouvrage, il regroupe les éléments de sa recherche : "voici que le désir s'est éveillé de reprendre des éléments épars (dans mes précédents ouvrages) de lier la gerbe et d'en faire "l'offrande du soir".
Ce livre synthèse est comme le testament admirable de ce théologien exigeant qui a marqué en profondeur l'histoire de la théologie depuis plus de cinquante ans.


FOUCHER Daniel (Père) :

Réponses aux questions N° 1 - Association Espérance et Bonne Nouvelle - 2, square de la Mayenne – 75017 - PARIS.
Ce livre nous révéla la pensée du Père Foucher. Il est souhaitable de le lire en premier. Il a été suivi de nombreux autres ouvrages.

Après la mort, y a t'il une autre vie ? Communications, suicide, résurrection de la chair - Préface de Charles Dedeurwaerder - Éd. de Montligeon.
Ce livre résume le cycle de conférence que le Père Foucher donna à Paris pour Jonathan Pierres Vivantes
-Y a t'il une résurrection après la mort et quand ?
- Nos défunts peuvent-ils se manifester, communiquer ?
- Quel est le sort de ceux qui mettent fin eux-mêmes à leur existence terrestre ?
- Quel est le sens ultime de la vie et de la mort ?

La culpabilité, comment s'en délivrer ? (Préface du Père Bernard Sesboue) – Éd. de MONTLIGEON.
A propos de-ce livre, le Père Foucher déclare : "Ce livre, comme la plupart de ceux qui s'inscrivent dans la collection "Réponses aux questions" est né du contact avec le public. Des parents en mal d'enfants, car ils les ont perdu par accidents, maladie ou suicide, m'avaient demandé un entretien sur la culpabilité. Ce sujet m'a semblé tellement important et passionnant, que j'ai ressenti le besoin d'étoffer notre conversation en y faisant participer tous ceux qui voudraient boire à la même source."


GAUCHER Guy (Père) – Histoire d'une vie : Thérèse Martin
- Éd. Du Cerf.
Le Père Gaucher affirme que le Concile Vatican Il doit beaucoup aux intuitions prophétiques de Thérèse ; entre autres "sa conception du Ciel comme un lieu dynamique".
Il relate ce petit fait survenu au Carmel, le 28 décembre 1896, jour de la Fête des Saints Innocents. "Thérèse célèbre ses quatre frères et sœurs morts en bas âge en composant une poésie : "A mes petits frères du Ciel".
Depuis plusieurs mois, elle médite sur le sort de ces enfants arrivés devant Dieu les mains vides . A leur sujet, elle peint une image qui porte la citation de l'Epître aux Romains : "Heureux ceux que Dieu tient pour justes sans les oeuvres car à l'égard de ceux qui font les oeuvres la récompense n'est point regardée comme une grâce, en vertu de la Rédemption dont Jésus-Christ est l'auteur."


GILBERT Guy - Ma religion c'est l'Amour –
Éd. Stock.
Guy Gilbert, le "prêtre des loubards" est un ami de longue date de Jonathan Pierres Vivantes.
Un de ses derniers livres "Ma religion, c'est l"Amour" peut être lu par tous, croyants ou non. La preuve en est dans la préface du livre que nous reproduisons ci-après.
Le prix du livre est de 16,85 € qui sont reversés à l'oeuvre de réinsertion des jeunes grands délinquants, auquel le père Guy Gilbert a consacré sa vie.
Un livre à lire et à faire lire.
Préface.
"Combien de fois ai-je répondu aux personnes qui me demandent à quelle religion j'appartiens "Ma religion c'est l'Amour".
Dieu est Amour pour un chrétien. C'est le Coeur, c'est la Force, c'est le Sublime qui sourdent de I'Évangile.
Un jour je lis dans une revue qu'un célèbre musulman, Ibn Arabi, avait prononcé cette phrase bien avant moi. Il vivait au,XlIème siècle !
Il savait, cet imam, comme peuvent le savoir les rabbins et les pasteurs de toutes les religions du monde, que, si on aime, on vainc tout. Que Dieu est au coeur de l'Amour.
Sans amour, aucune religion n'a de sens, "car sans amour, il n'y a pas de miséricorde. Et sans miséricorde, il n'y a pas de véritable amour. Et il n'y a pas de paix possible." (Cardinal Jean-Marie Lustiger)
Lecteur ou lectrice, jeune, adulte ou ancien, je te dédie ce livre.
"Que ta religion soit Amour ! " Quel que soit le nom que tu donnes à Dieu. Et même si tu n'y crois pas.
Tu sais bien que le temps de la terre est fait pour aimer et être aimé.
Que cherche le bébé qui montre le nez à la fenêtre du monde, ou le vieillard qui s'éteint, si ce n'est l'Amour ? "


GUITTON Jean - BECQUÉ Maurice (Père) – PRIEUR Jean – TROISFONTAINES Roger – Gabriel Marcel, philosophe de l'espérance
– Éd. Hovine.
Au début du siècle, le providentiel Bergson a fait sortir la philosophie française de l'impasse où elle suffoquait. Après lui, Gabriel Marcel, dont on n'a pas encore mesuré toute l'importance, s'est élevé contre le matérialisme, le nihilisme, l'existentialisme athée. Il a cherché inlassablement en lui et autour de lui la clef du mystère. Il a rendu à la métaphysique ses lettres de noblesse en plaçant au centre de sa réflexion l'espérance qui se confond avec son objet : l'immortalité.


HAYFORD JACK (Pasteur) – Je te retrouverai la-haut (Espoir et réconfort pour les parents qui ont perdu un enfant traduit de l'anglais) – Éd. VIDA - Chemin du Moulin Vedel - RN 113 - Mas des Rosiers – 30900 - NIMES.
Ce livre, centré sur la parole de Dieu, pourra aider les parents chrétiens, et en particulier ceux qui ont perdu un bébé lors d'une fausse-couche, à la naissance ou dans un avortement.
Il fait référence à la parole de David ayant perdu son enfant adultérin : "Moi, j'irai vers lui mais lui ne reviendra pas vers moi."
Certains passages réjouiront tout particulièrement les parents qui veulent savoir dans quel aspect ils peuvent imaginer leur enfant disparu.


HUBAUT Michel (Père) :

La vie au-delà de la vie (Un autre regard sur la mort) – Éd. Desclée de Brouwer
Pourquoi "La vie au-delà de la vie", l'espérance chrétienne, apparaît-elle de nos jours si peu attrayante ?
Nous devons désormais prendre en compte de nouvelles perspectives culturelles, les aspirations propres à notre époque et dignes d'être entendues. Michel Hubaut estime que même un chrétien peut et doit bousculer, critiquer ses propres "représentations", nécessaires mais relatives, de la "vie au-delà de la vie."
Nous pouvons en concevoir d'autres, plus adaptées à l'homme d'aujourd'hui afin de ne pas discréditer la fabuleuse espérance chrétienne dont le centre de gravité est le Christ ressuscité, et le dynamisme l'énergie de l'Esprit qui féconde et oriente l'homme, l'humanité et le cosmos, vers leur accomplissement.

Dieu, l'homme et la réincarnation – Éd. Desclée de Brouwer.
Le Père Hubaut analyse la diversité des croyances en la réincarnation, aussi bien dans l'hindouisme, le bouddhisme que chez les occidentaux du XX ème siècle. Dans le cadre des nouvelles religiosités qui touchent nos contemporains en ce début de l'an 2000 (48% des jeunes de 18/24 ans sembleraient croire en la réincarnation). L'auteur montre pourquoi la réincarnation est incompatible avec l'identité et la destinée de l'homme révélées par Jésus Christ.
Des parents Jonathan ont participé à la rédaction du chapitre 15, "Les intuitions de l'amour" en donnant leur sentiment très clair sur le sujet comme celui-ci : "Pour moi, la réincarnation n'a pas de sens. Pourquoi celui qui vient juste de rencontrer l'Amour de Dieu dans l'au-delà reviendrait-il sur cette terre ? Penser que je pourrais arriver sur l'autre rive pour apprendre que ceux que j'aime viennent juste de se réincarner me semble absurde et terrifiant... (page 168)".

La Transfiguration – Éd. Bayard
"Et après six jours, Jésus prend à part Pierre, Jacques et Jean son frère. Et il les conduit sur une montagne élevée, à l'écart. Et if fut transfiguré devant eux." (Évangile de St Mathieu 17, 1-2).
Et voici qu'en cet automne 2003, le père Michel Hubaut publie un livre remarquable "la Transfiguration" que tous les parents chrétiens de notre mouvement, mais aussi tous les esprits ouverts, doivent lires et méditer.
Car c'est la destinée de nos enfants invisibles, et aussi celle qui nous est promise, que nous découvrirons.
Ce livre s'appuie sur les bases solides que sont les Évangiles de Marc - Matthieu - Luc - Ces premières pages pourront sembler un peu difficiles, à certains, mais ils devront persévérer pour découvrir ce qu'ont apporté les traditions des Églises orientales et occidentales et arriver ensuite à l'actualité brûlante de cet événement révélé par Jésus et qui concerne tous les hommes.
On se prend à rêver d'une catéchèse pour notre temps qui commencerait par la Transfiguration en se poursuivant par la résurrection de Jésus, gage de la transfiguration et de la résurrection de chacun de nous.
Oui, tout est à repenser face à cette éblouissante lumière que le père Michel Hubaut nous fait découvrir pas à pas.
A la page 89 du livre, le père Hubaut nous apprend que c'est à Pierre le Vénérable, abbé de Cluny au XIIème siècle, que revient l'honneur d'avoir introduit en occident la célébration de la Transfiguration : "Pour Pierre le Vénérable, écrit-il, cette haute montagne de la Transfiguration où Jésus emmène apôtres, est le "Gage de la résurrection des saints" car elle représente notre demeure céleste." Et l'ascension des disciples, à l'écart, signifie leur "montée au ciel."
Cette anticipation de ici gloire sur la montagne est une bonne nouvelle pour toute l'église... Et pour nous tous.

Dieu t'appelle par ton nom - vocation et mission – Éd. Desclée de Brouwer.
Toute l'histoire de la révélation judéo-chrétienne est un apprentissage, au dialogue entre Dieu et l'homme, et la liberté de celui-ci : "l'Esprit se joint à notre esprit". Dieu brûle le cœur de celui qu'Il appelle, éclaire son intelligence mais ne se substitue jamais à sa conscience et à sa liberté.
Pour Dieu, créer c'est appeler chacun de nous par son nom. Et l'homme n'est pleinement lui-même, ne découvre sa véritable identité qu'en répondant librement à cet appel. Une des plus grandes souffrances de l'homme est de devoir vivre sans découvrir un sens à sa vie, de devoir se résigner à l'absurdité de l'existence, d'avoir l'impression qu'il est un souffle éphémère et inutile, qu'il ne sert à rien, que personne n'a besoin de lui. Trouver sa "vocation", c'est trouver le bonheur et la paix intérieure.

A nos bien aimés : cris, poèmes et prières - Édition Desclée de Brouwer.
La mort d'un être aimé est toujours un arrachement douloureux. Elle touche tous les milieux. Face à ce drame, chacun réagit différemment. Révolte devant l'absurde, désespoir ou dépression, bouleversement de ses convictions ou confrontation aux incontournables questions existentielles de l'homme : qu'est-ce que la vie, pourquoi la mort, y a-t-il une vie après la mort ? Il est bien souvent difficile d'exprimer sa souffrance avec des mots justes. Ce livre propose donc un choix de cris, de poèmes et de prières pour tous ceux qui ont perdu un être cher. Mais sa grande originalité est de tenir compte des situations particulières. Car autre est la douleur face au suicide, à la mort d'un nourrisson, après un brutal accident de voiture ou une longue maladie. Chaque souffrance revêt une dimension personnelle et irréductible. Le lecteur peut donc choisir le cri, le poème ou la prière où il se retrouve le mieux, tout en adaptant et en personnalisant le texte à sa situation et à l'être cher qui est parti. Il est aussi possible de puiser tel ou tel passage ici ou là pour recomposer son propre texte.
Les chapitres 46 et 47 résument bien la pensée Jonathan.
Depuis une dizaine d'années, Michel Hubaut accompagne Jonathan Pierres Vivantes. Ce livre n'est donc pas né de son imagination mais de l'écoute de centaines de personnes endeuillées par le départ d'un être cher. Franciscain, conférencier, il est l'auteur de nombreux ouvrages de spiritualité.

 

LAROCHE Michel (Père) et BORREL Marie – Mon fils est né au ciel - Éd. Fayard (Collection "Les enfants du fleuve").
Michel Laroche est "deux fois père" : père selon la chair de Germain, dont il nous fait partager la vie, la mort et la naissance et père selon l'Esprit, puisqu'il est prêtre de l'Église orthodoxe dans une paroisse de la région parisienne. La tension entre l'insupportable douleur humaine et l'espérance spirituelle, vécue en un même cœur, donne à ce livre magnifique une étonnante densité.
"J'éprouve de Ia compassion pour les parents qui, ayant connu ce que nous avons traversé, Christine et moi, perdent la foi, car alors ils ont tout perdu, y compris leur enfant. En effet, ils se coupent du plan où ils pourraient encore le rejoindre. J'ajoute que, d'une certaine manière, nous n'avons jamais autant vécu avec Germain que depuis qu'il est au Ciel, dans la même relation que l'on a avec certains saints dont on sent la présence et la protection spirituelle." (pages 61/62).
"Quelle consolation pourrais-je apporter si j'étais aussi désespéré que les personnes qui viennent me voir ? La réponse est comme toujours à rechercher dans la vie spirituelle."


LUBICH Clara – Le cri
– Éd. Nouvelle Cité.
Sous-titre explicatif : Jésus crucifié et abandonné d l'histoire et la vie des Focolari de leur naissance en 1943 jusqu'à l'aube du troisième millénaire.
Partant du cri de Jésus en croix : "Mon Dieu, mon Dieu. pourquoi m'as-tu abandonné ?" l'auteur puise dans son expérience personnelle et collective de sa vie de fondatrice et de présidente du Mouvement des Focolari qui rassemble quelques milliers de personnes dans le monde entier.
Chiara LUBICH et son oeuvre ont reçu diverses reconnaissances, dont en 1996, le prix UNESCO de l'Éducation pour la Paix, et en 1998 le prix Européen des Droits de l'homme.


SAINTE THÉRÈSE DE JÉSUS (D'AVILA) - Vie écrite par elle-même
- Éd. Desclée et Cie – Éd. de la Vie Spirituelle (importé de Belgique).
Ce livre ouvre une porte sur l'au-delà à travers les nombreuses visions de la Sainte.
Elle "voit" les défunts quittant cette Terre dans leur corps spirituel. Elle dit l'immense bonheur du Ciel.


SESBOÜÉ Bernard (Père) -
La résurrection et la vie - (Petite catéchèse sur les choses de la fin) – Éd. Desclée de Brouwer.
En page 13 de son introduction, le Père Bernard Sesboüé, jésuite, professeur de dogmatique et de patristique au Centre Sèvres à Paris, écrit : "Je tiens à dire avec reconnaissance le rôle qu'a joué dans l'élaboration de ce livre un dialogue continu, entretenu pendant plusieurs années, avec des membres de la Fraternité Jonathan Pierres Vivantes et leurs accompagnateurs du Sanctuaire de Montligeon. Ces hommes et ces femmes dépassent leur propre épreuve d'avoir perdu un enfant en aidant de leur charité, de leur espérance et de leur foi, ceux qui sont nouvellement confrontés à la même détresse."


VARILLON François (Père) - Joie de croire – Joie de vivre.

Quelques extraits : "L'homme n'est pas une double substance le corps et l'âme, dont l'une, le corps, enchaînerait l'autre, l'âme, et la desservirait. Le corps n'est pas en nous un élément tout extérieur dont l'âme pourrait se passer. Le corps fait essentiellement partie de notre être. Le corps et l'âme sont aussi liés l'un à l'autre dans l'acte même d'exister que le son et le sens dans l'acte de parier.
De même que la parole est indivisiblement son et sens, de même tout aussi indivisiblement, l'existence humaine est corps et âme.
L'âme n'est jamais sans le corps, le corps n'est jamais sans l'âme, le corps et l'âme ne sont jamais sans le monde. [….] On entend parfois demander "Retrouverai-je au Ciel mon fils décédé à vingt ans ? " Il faut être absolument net : bien entendu, Madame puisque vous êtes constituée par cette relation à vos enfants. C'est cela que j'ai appelé le corps, c'est cela votre histoire et elle ressuscite dans le Christ qui sommes-nous sans les êtres que nous aimons."


VERNETTE Jean (Père) – Peut-on communiquer avec l'Au-delà ?
– Éd. du Centurion.
Les fruits de l'authentique message de l'Au-delà sont : un certain rayonnement intérieur, la paix et la confiance retrouvées, la conversion personnelle, l'ouverture du cœur ; sans canoniser qui que ce soit, on peut s'accorder à reconnaître les fruits chez les destinataires des communications de Pierre Monnier et de Roland de Jouvenel. Même si certains traits ont du être affinés pour entrer en plus grande harmonie avec la tradition catholique (extrait de la page 91).
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5 – Littérature :

ADLER Laure – A ce soir – Éd. Gallimard
Un livre qui raconte l'histoire d'une mère dont l'enfant est mort et qui essaie de dire, phrase après phrase, la souffrance et la culpabilité.
Laure Adler croit aux signes : elle échappe à un accident le jour anniversaire (17ème) de la mort de son fils Rémi, et ce jour-là s'impose à elle l'impératif d'écrire, de raconter.
"Ces lignes aujourd'hui parce que le suis encore vivante, et que j'ai survécu à mon enfant. Toute mère dans ce cas se sent coupable probablement d'être encore au monde, de ce monde.
Ces lignes comme signes de vie, et dans l'espoir que la vie que je lui ai donnée est celle qui continue en moi."
De la grossesse inespérée, suivie des joies extraordinaires des premières années à l'hébétude devant le drame de son jeune fils condamné, nous partageons avec elle chaque émotion, chaque sensation, chaque silence.


AUTEURS Divers – Requiem pour des étoiles (Homélies funèbres pour des grands disparus, comédiens, chanteurs, acteurs, penseurs, écrivains, chefs d'état...) - Préface de Mgr Di Falco
34 homélies par de grands prélats pour des personnalités célèbres, puissantes ou humbles. 34 chefs d'œuvre d'éloquence rendus vivants par les notes historiques qu les rattachent à une période que nous avons connue. Mais avant tout 34 homélies d'une grande richesse d'espérance ; Disponible au siège social.


BOBIN Christian – Ressusciter – Éd. Gallimard
Une suite de textes en général brefs, de trois ou quatre lignes à une demi-page, dans lesquels l'auteur propose une vision poétique, une réflexion philosophique ou une ouverture spirituelle à propos de scènes de la nature ou de situations de la vie.
Une suite de visions, de réflexions et d'ouvertures très variées telles que chaque lecteur en trouvera qui entreront en résonance avec ses propres élans.
Pascal, La Rochefoucauld, La Bruyère, Chamfort ont fait école...
Au hasard, jugez vous-même ... :
"Les orgueilleux m'ont appris l'humilité, les impatients m'ont appris la lenteur, les pervers m'ont appris la droiture et quant aux rares qui avaient une âme simple, ils m'ont appris à lire dans leur cœur les énigmes de l'univers visible et invisible aussi facilement qu'un nouveau-né lit sur le visage de sa mère."
"On ne peut bien voir qu'à condition de ne pas chercher son intérêt dans ce qu'on voit. "
"Une cinquantaine d'étourneaux sont passés entre le tilleul et la fenêtre, comme une volée de pierres lancées par la main d'un géant".


BUHZ Renée M. – Colère de vivre - Avant-propos du Docteur ABIVEN – Éd. Nouvelle Cité
14 ans après son frère aîné, emporté par une leucémie, François 14 ans est frappé irrémédiablement par un cancer au poumon.
Dans ce livre, Renée M. Buhz revit l'itinéraire de son fils erreur médicale et indifférence s'ajoutent à la maladie. Aucune lumière n'aide la mère et ses fils (il y a un troisième fils : Jean-Luc) à avancer, si ce n'est une fureur de vivre, un "débordement d'énergie rebelle" ancré en eux
Après la mort de François à l'âge de 15 ans, c'est cette colère de vivre qui va conduire sa mère de la vallée de l'Everest à Calcutta, dans l'entourage de Mère Teresa, à la recherche, d'une nouvelle liberté intérieure.
"S'il faut des années pour comprendre, pour accepter cette déchirure, des années sont nécessaires pour la dépasser.
Nul n'imagine la force intérieure qu'il faut acquérir pour gagner, face au malheur, cette distance nécessaire pour ne pas être écrasé par lui.
Aucun de nous ne sort indemne. Nous devons réapprendre à vivre, à aimer, dans la lumière de ceux qui nous ont quittés. Nos enfants disparus deviendront alors les guides de notre vie d'aveugle."


CESBRON Gilbert :
La regarder en face – Éd. Robert Laffont.

Mourir étonné – (Livre de poche).
Son dernier livre alors qu'il se savait atteint.


CLAVEL Bernard – Le massacre des innocents - (Collection J'ai lu).
Un dimanche d'hiver, à Lausanne, Bernard Clavel rencontrait "l'homme qui sauve les enfants", "l'homme qui ne veut pas dire son nom", celui qui a fondé le Mouvement très laïque TERRE DES HOMMES.
Cet homme qu'il appelle l'Ombre, c'est le père de Jean-Daniel qui, à deux ans, dans la cour d'un pavillon de banlieue, se noya dans un baquet d'eau. C'est à cause de Jean-Daniel que tout a commencé : Vietnam, Biafra, Inde, Brésil, bidonvilles de tout pays; Ombre a parcouru tout cela et tout cela est devenu sa seule et immense patrie : TERRE DES HOMMES, autrement dit toute terre où risque de mourir un enfant


DECOSSE Gilette - Lettres à un fils disparu – Éd. Segovia – Besançon - Collection "Graine d'auteur".
Le lundi 10 août 1998, Jean-Michel DECOSSE, 35 ans, meurt chez lui d'un infarctus, 1 heure 37 après avoir appelé au secours le SAMU qui n'est pas venu à temps. Ce drame est absurde, inconcevable, révoltant. Ses parents veulent comprendre et sont à la recherche de la vérité.
Pour cela, Gilette Decosse, écrit des lettres à son fils pour l'informer de ses investigations, évoquer avec lui tous les bonheurs et les drames d'une famille brisée par cette tragédie. Témoignage émouvant de l'amour d'une mère à son fils.
Les bénéfices de la vente seront reversés à l'Association de Cardiologie de Franche Comté.


GIRTANNER Maïti - Résistance et pardon - distribué par Voir et Dire, 45 bis rue de la Glacière, 75013 Paris.
Dès juin 1940, Maïti Girtanner, une pianiste de 18 ans promise à une grande carrière, fonda un réseau de résistance. Arrêtée en 1943, elle est torturée par un jeune médecin de la Gestapo, qui lui détruit une partie du système nerveux, laissant pour toujours dans la douleur. Quarante ans plus tard, ce médecin, terrifié devant la mort qui s'approchait pour lui, entreprend toutes les démarches nécessaires pour retrouver celle qui, sous la torture, avait si bien décrit "l'après mort". Elle accepte de le recevoir et c'est à la fin de leur entretien qu'il lui demandera pardon. Rentré dans son pays, 'homme respecté qu'il était devenu, révèlera enfin à sa famille et ses amis, son passé. "Vous voyez, nous confie Maïti Girtanner, le mal n'est pas le plus fort".
A la suite de ce récit, et tout en continuant de faire mémoire de son histoire, Maïti Girtanner relira, avec le réalisateur Michel Farin, la Passion selon Saint Marc. "Je ne veux pas faire de- ma vie une tragédie" avait dit Maïti Girtanner, elle avait alors 25 ans !

 

HEAVILIN Marylyn – Des roses en décembre – Éd. Vida.
Marilyn est de religion protestante. Elle a perdu trois de ses enfants en l'espace de dix neuf ans.
Jimmy, âgé de sept semaines, s'est étouffé dans son berceau. Etham est mort à l'âge de dix jours d'une pneumonie. Dix sept ans plus tard, son frère jumeau a été tué dans un accident de la route, victime d'un chauffard ivre,
Elle raconte tout simplement ce qu'elle a vécu et explique comment Dieu l'a aidée à surmonter ces moments de souffrance intense.

 

KEIRSE Manu - Faire son deuil-Vivre un chagrin – Éd. Boeck & Belin.
Excellent livre, qui peut aider tout endeuillé et ceux qui les accompagnent. Il donne des conseils très précis et très précieux sur la façon d'accueillir et d'entourer les personnes qui vivent un deuil, quel qu'il soit ... et sur les erreurs à éviter. Il aborde plus particulièrement la spécificité du deuil d'un enfant.


KYSER A. - Mémorial pour une mort volontaire – Éd. Saint Augustin.
3 février 1995. Le drame éclate dans une paisible famine d'enseignants de Fribourg en Suisse. Myriam, dix huit ans, s'est donné la mort dans sa chambre. Ces pages, écrites plusieurs années après, ne signent pas la fin du deuil d'un père, blessé au cœur à jamais. Elles ponctuent la lente sortie, jour après jour, de l'ankylose "du corps et de l'esprit" portée par la recherche obsédante et sans
réponse du "pourquoi ? ". Myriam avait donc une vie complètement ignorée de sa famille.
Plus profondément, ce livre jalonne l'itinéraire intérieur d'un croyant ébranlé dans sa foi mais trouvant dans les textes de l'Écriture les mois qui expriment sa vie et son esprit. Le souhait explicite de l'auteur est que son livre en aide d'autres à dépasser les blessures de la séparation brutale et inexpliquée.

MAURICE Janie – Quand le petit prince se fait homme – Éd. des écrivains.
Janie Maurice est la maman de Bruno parti dans l'enfance et dans des conditions insupportables d'une maladie grave. Etait-ce à une époque (toute proche) où l'on pensait que ne pas se plaindre était ne pas souffrir ? Bruno supportait tout comme certains "petits" gravement atteints : "petits" vieux, "petits" seuls, "petits" anormaux… J'emploie bien sûr ces termes volontairement. La maman de Bruno avait écrit "Bruno, mon fils" (Témoigner Éd. Stock 2) en 1975 ; il fut alors best seller. Elle a ensuite fondé une association pour la défense du malade hospitalisé : l'AMH (association nationale Bruno Maurice du malade hospitalisé) qui s'adresse à tous ceux qui aspirent à l'humanisation des soins et de la relation en milieu hospitalier.
Ainsi donc, 30 années après le départ de son fils, elle vient dé publier un bouleversant ouvrage sur le séjour kafkaïen de Bruno à l'hôpital et sur le peu d'années, mais si intenses, passées avec lui. Ce livre se lit très très vite, on le reçoit en plein cœur comme une émotion. C'est un cri d'amour. 30 ans après Bruno est là, devant nous et nous succombons au charme de la rencontre…Il est l'amour à l'état pur, pas une goutte de celle essence précieuse ne s'est perdue avec le temps. il faut lire et aussitôt on est dans l'empathie. Ainsi la page 136 vous fera revivre les obsèques de votre propre enfant, et vos interrogations et puis, les larmes vous viendront, à la page 146, vous serez vous-même cette maman quand elle entrevoit "la mission de son soi-même reconstitué : s'attarder à ce qui ne se voit pas, à ce qui fait le moins de bruit, mais se ressent le plus".
Comment choisir un extrait dans ce trésor ? Peut-être page 184 : "Chaque fois des mercis chaleureux me bouleversent et ressourcent mes forces, me rendent plus joyeuse, plus fière de toi, petit Bruno, ces mercis c'est à toi qu'ils s'adressent... à toi que je les dois... ce que je peux désormais donner, entreprendre, c'est à cause de toi, tu me permets de donner et recevoir... "recevoir" cette survie…la tienne aussi. Encore et toujours, du premier au dernier jour... "Deviens ce que tu reçois..." Saint Augustin ".
Merci à Janie Maurice pour ce livre très inspiré. Il est merveilleux.


PHILIPPE Micheline – Je dors pour toi – Éd. NOLS - 13, Rue de Genval - B/1301 BIERGES.
Un récit bouleversant.
Un enfant de trois ans perd sa maman, morte du Sida. Lui-même est atteint.
Quand Micheline et Jacques Philippe le rencontrent, il est profondément blessé. Accueilli par eux le petit Yannick trouve tout de suite sa place dans cette famille nombreuse. L'amour qui l'environne le fait grandir dans la paix et la joie. Ce seront six années merveilleuses dont les souffrances ne sont pas exemptes, et qui ouvriront à Yannick, de façon naturelle, le chemin vers l'au-delà qu'il abordera progressivement et qu'i acceptera avec lucidité et foi.
Micheline Philippe relate la merveille des relations vécues au fil des jours par Yannick et ceux qu'il aime. Sa manière de les aimer, c'est leur dire : "Je dors pour toi."


RIPPERT Maryvonne – Mathilde, le petit bonheur
– Éd. de la Renardière.
99 pages pour décrire l'intensité de l'amour qui relie Mathilde à sa maman et vice versa. L'auteur nous fait vivre le développement de cet amour unique à travers "un chant à deux voix". On ne sait plus quelle est la plus touchante : celle de la maman qui découvre que la vie naît en elle, ou celle du fœtus qui exprime ses impressions tout au long de la période de gestation jusqu'à soit envol après 100 jours de vie terrestre.
Poétique, émouvant, on referme le livre à la fois les yeux pleins de larmes et le cœur apaisé, car, nous dit l'auteur : "…il ne faut pas craindre le départ de celui qui ne peut rester. Il sera là, passées les larmes, non dans le culte de ce qu'il a été, mais dans chaque étincelle de joie vécue…
A ceux qui regardent atterrés, impuissants, vides de mois et de gestes, les larmes de l'endeuillé, je dirai ce que Mathilde nous a appris : "N'ayez pas peur du chagrin. En étant là, en écoutant, à votre manière, en vivant tout simplement, en osant prononcer le nom du disparu, la consolation viendra. Ne plaignez pas celui qui reste ; passé le deuil, il n'aura plus jamais peur. Perte et don. Ombre et lumière. Il portera en lui une force qui le soutiendra et illuminera ses proches.... "
Un très beau livre.


SINGER Christiane – Les Sept Nuits de la Reine – Éd. Albin Michel.
Plutôt que d'écrire l'histoire de sa vie comme le lui demande un ami, l'auteur préfère nous entraîner dans le récit de sept nuits.
Les premiers chapitres nous révèlent ses relations avec sa mère, son enfance à Berlin pendant la dernière guerre, son regard sur la vie, sur ses contemporains dont elle veut percer la conscience :
"Ce que je veux savoir c'est de quelle façon ils ont survécu au désespoir d'être séparés de l'Un par leur naissance, de quelle façon ils comblent le vide entre les grands rendez-vous de l'enfance, de la vieillesse et de la mort et comment ils supportent de n'être pas tout sur cette terre... "
"Vous le savez tout comme moi : ce qui reste d'une existence ce sont ces moments absents de tout curriculum vitae et qui vivent de leur vie propre ; ces pensées de présence sous l'enveloppe factice des biographies. "
Les dernières nuits nous font découvrir toute la révolte, la souffrance de l'auteur face à la mort de son fils unique. De sa rencontre avec un jeune moine autrichien émerge une vérité cruelle :
"Voyez-vous père Aegidius, nos écoles de vie sont diamétralement opposées. Vous avez à charge tous les enfants du monde. Mais laissez-moi vous dire : il est incapable d'affronter le malheur de tous, celui qui n'a pas rencontré dans chacune de ses fibres le malheur d'un seul. Aussi longtemps que vous vous préoccuperez de tous les enfants du monde et que vous ferez un grand détour autour de l'unique rencontre d'un enfant unique, construite jour après jour, mois après mois, année après année, vous ne comprendrez pas de quoi vous parle la femme que je suis... "
Dans la septième et dernière nuit, une forme de sagesse, une certaine sérénité s'emparent de 'auteur :
"Les verrous ont sauté. La vie me visite où, quand et comment elle l'entend. Les rencontres ont désormais une saveur d'épiphanie... "
"J'ai parcouru le monde - et partout où il m'a été donné de faire halte - sur le pont des navires, sur les banquettes de cars déglingués, sur les terrasses de cafés, sur les marches des temples et sanctuaires, entre les ballots des quais de gare, dans les foyers des hôtels - j'avais rendez-vous. Tantôt porte-parole, tantôt porte-silence et témoin, j'accueillais le récit de proches ou d'inconnus, je leur donnai le mien. Des bribes, des pensées d'étoiles. Et chaque fois j'ai pu voir cette métamorphose des corps et des visages quand une parole qui n'a plus où aller trouve une oreille, quand un regard démâté, fuyant, jette l'ancre dans un regard hospitalier. De tous les miracles qui ont jonché ma route, le plus grand m'est apparu être ce qui se tisse entre deux êtres quand leurs trajectoires se frôlent. Car celui qui est et qui tient le monde entre ses mains a choisi d'agir sur terre par la seule entremise des vivants - dans ce hiatus incandescent qui les sépare et tout à la fois les unit. "

THÉ (de) Anne - Anne, mon mystère - Compte d'auteur.
"Anne a vécu avec nous une enfance normale et heureuse, partagée entre ses sœurs et ses amis, l'école et les vacances familiales et sa passion naissante pour la danse.
Le fil de sa vie s'est coupé brutalement à 9 ans, nous laissant anéantis".
... « Mon cœur de maman est alors passé tour à tour par le déchirement de la séparation et la souffrance de l'amputation, la révolte et le refus la culpabilité et la solitude, le doute dans mes convictions religieuses et enfin l'espérance…"
"Aujourd'hui je peux accepter ce mystère et je voudrais sublimer ce mal pour en faire un bienfait".
Ces quelques lignes extraites de l'ouvrage de Cécile de Thé, maman d'Anne, résument bien l'objectif de l'auteur qui nous dit qu'elle a "répondu à un besoin instinctif d'écrire pour trois raisons qui font les trois parties de ce livre" .
La première raison que cite l'auteur tient aux « 9 ans de bonheur » qu'Anne a donné aux siens et au fait, dit-elle, qu'en "racontant sa vie avec elle, je veux aider sa famille et ses amis à garder en mémoire les moments bénis passés ensemble". C'est là, pour cette maman-auteur, son "mystère joyeux".
La deuxième raison tient au fait que "la mort frappe sans prévenir, laisse abasourdi, condamné à vivre comme des handicapés du cœur". Par le récit de son expérience, l'auteur voudrait "aider les uns et les autres" et se rendre plus solidaire de ceux qui souffrent. C'est là son "mystère douloureux".
La troisième raison se fonde, dit l'auteur "sur mon cheminement intérieur de chrétienne à travers cette épreuve qui a ébranlé mes certitudes et m'a obligée à revenir à l'essentiel". C'est là son "mystère glorieux".
Ce livre, illustré de photos de famille, de dessins d'enfants et de poèmes, est un merveilleux témoignage de tendresse, d'amour et de foi d'une maman.


VIE CHRÉTIENNE (supplément – 61 pages) - Résistance et Pardon
- La Procure
Cet ouvrage est la transcription du film que Michel Farin a consacré à Maïti Girtanner et qui a été diffusé dans le cadre de l'émission du Jour du Seigneur sur France 2. En juin 1940, Maïti Girtanner fonde un réseau de résistance. Arrêtée en 1943, elle est torturée par un jeune médecin de la Gestapo qui, par des atteintes du système nerveux, l'enferme définitivement dans "une résille de douleurs". Quarante ans plus tard, le médecin, terrifié devant la mort, entreprend toutes les démarches nécessaires pour retrouver celle qui, sous la torture, avait témoigné de sa foi et si bien décrit "l'après mort". Elle accepte de le recevoir et, à la fin de leur entretien, il lui demande pardon. Elle lui tend les bras et l'embrasse. Rentré dans son pays, l'Autriche, cet homme révélera à sa famille et à ses amis, son passé. "Vous voyez, confie Maïti Girtanner, le mal n'est pas le plus fort". Ce livre est un extraordinaire témoignage de courage et de pardon.
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6 - Psychologie :


AUQUE Hubert – Renoncer - Collection Autre Temps no 6.
Quand la haine devient destructrice, autodestructrice, il faut trouver les mots pour le dire, mais également les mots pour la transformer. Cet essai de psychologue mais aussi de théologien, propose une démarche spirituelle qui conduit au renoncement... à la sagesse. En voici un extrait : "Pardonner, chercher la réconciliation est la manière la plus probante pour conclure, mais je ne cesserai de la dire : on n'oblige pas au pardon, c'est seulement par le travail qui sous-tend le renoncement à la haine, à la vengeance, que nous nous libérons de la faute et nous écartons du risque de la répéter, car la faute, qu'elle soit individuelle ou collective, si on n'en cerne pas l'origine déclenchante , s'installe , réitérant du même et nous entraînant dans le tourbillon de la répétition. Pardonner, c'est renoncer à la prérogative de l'offensé, c'est aller chercher l'autre en acceptant de rectifier l'image que nous en avons et de risquer la correction de la nôtre, seule vraie démarche pour introduire la réconciliation.
On n'oblige pas au pardon, mais nous sommes l'obligé du pardon. Si nous n'accomplissons pas ce travail, la haine destructrice nous rattrapera ; culpabilité, déprime, maladie sont enfantées par l'impossible lâcher prise qui pour certains va jusqu'à préférer mourir plutôt que de renoncer à la vertu isolante de demeurer offensé à jamais... "

 

BOULVIN Yves et VILLEMIN Anne - Choisis la vie – Éd. des Béatitudes.
365 très belles invitations à changer de regard sur sa vie, à ne pas nous enfermer dans le malheur. Voici celle du 26 avril : "Se pardonner" : Que je sache me pardonner à moi-même, voilà la base des relations humaines saines. L'humilité, c'est de m'accepter tel que je suis : mon corps avec ses imperfections, ses maux, mes qualités, mes difficultés personnelles. C'est d'abord parce que j'aurai accepté tout cela que je pourrai m'améliorer. Je ne veux plus être un autre, avoir un corps différent, une intelligence plus grande, une autre vie. Je me pardonne d'être tel que je suis. Si j'ai appris à me regarder avec indulgence, je saurai le faire pour les autres. "Aime ton prochain comme toi-même".
Freinons en nous tous le dictateur potentiel, Que tous nos processus de dévalorisation et les surcompensations qui en découlent soient interrompus par le pardon que nous allons nous donner. Guérissons nos blessures, allons voir ceux qui peuvent nous aider et devenons des créatures nouvelles.

BROCA (de) Alain - Deuils et endeuillés – Éd. Masson (Coll.Médecine et Psychothérapie).
Pédiatre hospitalier, Alain de Broca a été confronté à la grande souffrance de parents ayant perdu leur enfant. Convaincu de la nécessité de "(se) comprendre pour mieux (s)écouter et (s')accompagner" Alain de Broca étudie et analyse de manière approfondie les principales difficultés rencontrées par les parents en deuil. Il Indique comment aider les parents et les accompagner au mieux en insistant tout particulièrement sur le besoin qu'a l'endeuillé "des autres pour se reconstruire et cautionner sa propre création il faut donc l'aider dans cette voie par un accompagnement long, patient, constant et aimant. Cette aide de tous les jours n'est en rien l'affaire de professionnels ou de spécialistes... " C'est pourquoi ce livre s'adresse particulièrement à tous ceux qui ont pour mission d'accompagner des personnes endeuillées en tant que ... association de parents ou de familles (Jonathan Pierres Vivantes est cité p. 179). Un livre précieux à recommander aux parents Jonathan qui accueillent d'autres parents.

 

DEBOUT Michel (Pr) – La France du suicide – Éd. Stock
Psychiatre, Michel Debout est professeur de Médecine Légale au CHU de Saint Etienne, membre du Conseil Économique et Social, président de l'Union Nationale pour la Prévention du Suicide. Comme médecin légiste, le professeur Debout a rencontré de multiples familles endeuillées par le suicide d'un être cher ; il a beaucoup parler de ceux qui survivent à leur acte; il s'est convaincu que le suicide est la marque du désarroi extrême et non celle de la liberté.
Jonathan Pierres Vivantes, de par les nombreuses familles touchées par le suicide d'un enfant, collabore avec lui depuis 1997, date à laquelle fût créée en France la Journée Nationale pour la Prévention du Suicide.

 

FAURE Christophe (Dr) – Vivre le deuil au jour le jour - Collection : J'ai lu - Bien-être.
Jadis, le deuil était une tradition. Aujourd'hui, nous préférons cacher notre douleur. Or, le deuil est un processus légitime de cicatrisation et d'acceptation, qui seul peut mener à l'apaisement.
A l'aide de nombreux exemples, le Docteur Christophe FAURE explique ce "travail", qui varie selon les relations que nous entretenions avec l'être disparu et selon les circonstances du décès.
Il en décrit les différentes phases, analyse nos sentiments (révolte, culpabilité, dépression... ) et répond aux questions qui nous hantent : "Faire son deuil ? Est-ce oublier ? Pourra-t-on jamais vivre comme avant ? Les autres peuvent-ils comprendre ? Comment soutenir ceux qui souffrent ?
La perte d'un proche est la pire des épreuves. Ce livre est destiné à tous ceux qui vivent ce drame et ont besoin d'aide pour retrouver courage et espoir.


FRANKL Victor – Découvrire un sens à sa vie avec la logothérapie
– Éd. ancienne.
Livre écrit dans le seul but de montrer au lecteur à l'aide d'exemples concrets que la vie a toujours un sens même dans les circonstances les plus pénibles. Frankl a élaboré une méthode de thérapie : "la logothérapie", permettant de découvrir le sens de la vie. Celle-ci est brièvement décrite dans la deuxième partie du livre.
Cette méthode était déjà en germe dans la pensée de l'autour quand il a du faire la douloureuse expérience de vie en camp de concentration. Ces années lui ont permis de mûrir sa méthode à partir des expériences vécues, racontées et analysées dans la première partie.
L'importance de l'œuvre de Frankl, c'est de nous montrer qu'au-delà de tous les déterminismes, que malgré toutes les conditions de vie les plus "enfermantes", l'homme reste libre et responsable de ce qu'il devient. Il peut dire oui à la vie en dépit de tout.


PELLERIN Monique (Dr) et BRES Micheline – Que sais-je ? – Éd. Presses Universitaires de France.
Nous recommandons la lecture de ce livre particulièrement aux responsables et aux médecins de Jonathan Pierres Vivantes.
Nous rappelons qu'à Paris, Madame Suzanne Nouvion et Madame J.M. de Chevron-Villette ont reçu du Docteur Assagioli la charge d'ouvrir l'Institut Français de Psychosynthèse (61, Rue de la Verrerie - 75004 PARIS).
Il est difficile, bien sûr, de résumer un tel livre en quelques mots, nous citerons pourtant deux phrases :
Page 18 : "Assagioli ne semble ni rejeter, ni même négliger les apports de l'analyse telle que la conçoivent alors (de 1912 à 1915) Freud et ses disciples, mais il ne s'y attarde pas. Il préfère insister sur les forces vives et positives qui existent chez tout être humain afin de les développer et de les utiliser dans une vision dynamique et positive. Ainsi s'explique le choix privilégié, dans la masse des concepts freudiens, des notions de transformation et de sublimation."
Page 25 : "En tant que théorie, la psychosynthèse se présente comme une conception de la personnalité, étant entendu que celle-ci n'y est pas perçue comme enserrée dans les cadres d'une psychologie qui se voudrait expérimentale au sens strict, mais comme comportant une dimension axiologique et spirituelle."


POLETTI Rosette et DOBBS Barbara - Vivre son deuil et croire
– Éd. Jouvence.
On peut trouver ce livre dans le rayon librairie des magasins de diététique. Il explique avec beaucoup de clarté les étapes dans différents processus du deuils et donne des stratégies pour y faire face. Ces astuces peuvent quelquefois sembler curieuses comme celle qui consiste à remettre notre sentiment de culpabilité dans un cristal. Cela m'a fait me souvenir que ma fille, lorsqu'elle avait des verrues, sur les conseils du dermatologue, enterrait des oignons les soirs de pleine lune, et ça marchait. Les verrues disparaissaient. De toute façon essayer ces techniques a déjà le mérite de focaliser l'esprit sur des choses concrètes et de les détourner un peu des pensées obsessionnelles.
Bien sûr comme le souligne ses auteurs : "aucune démarche n'est appropriée pour tout le monde…" L'essentiel est de se faire confiance. A oser demander de l'aide et de ne pas rester seul avec un deuil qui n'en finit pas,

RYSER André – Mémorial d'une mort volontaire (Survivre au suicide de ma fille) – Éd. Saint-Augustin.
Pour ceux qui peinent, au fond de l'insondable crevasse où les a précipités le suicide d'un proche, ce témoignage profond, vivant, est comme un pont fragile enjambant le vide entre la mort et la vie. Sa portée dépasse de beaucoup ceux qui ont été publiés jusqu'ici.
Ce témoignage rejoindra bien des parents précipités dans une situation semblable. Il éclairera aussi la compréhension de ceux qui font de leur mieux pour les accompagner.
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7 - LIVRES POUR ENFANTS :


MOTTE Micheline :

Éd. Gabriandre - Pour les enfants de 4 à 11 ans :
Adrien perd un copain.
Le dernier conte pour Calinou.

Éd. Mame :
Tu seras toujours avec nous, Calinou.

Très beaux. A lire, relire ou faire connaître aux plus jeunes.

COQ Guy – Dis-moi ton espérance – Collection Seuil.
Une réflexion sur le temps, sur l'espoir et l'action collective : "J'ai à décider d'espérer". Très actuel.
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8 - MESSAGES :


MISRAKI Paul :

Plaidoyer pour l'extraordinaire – Éd. Lanore-Sorlot
L'auteur relate les circonstances peu communes au cours desquelles, encore jeune compositeur et peu porté aux spéculations métaphysiques, il fut amené à reconnaître pour évidente toute une part de réel généralement tenu dans l'ombre, toute une gamme de phénomènes allant de la simple télépathie jusqu'au "fait mystique".

L'expérience de l'après vie – Éd. Robert Laffont.
Expérience par "l'écriture intuitive".

Ouvre-moi ta porte – Éd. Robert Laffont.
"Ouvre-moi ta porte" est l'autobiographie d'une tranche de vie, l'analyse du chemin d'une conversion.
Le néophyte voit sa nouvelle religion d'un oeil et d'un cœur neufs, sans la lourdeur de la tradition d'une Église bimillénaire. Il y a beaucoup de demeures dans la maison du Père. Celle de Misraki est originale, fraîche, attrayante.
A la fin dans sa lancée, une échappée vers le monde de l'Au-delà, vers l'appel des disparus... Misraki est un "théologien" sympathique. On se trouve bien en sa compagnie. "Ouvre-moi ta porte..." On a envie de compléter "pour l'amour de Dieu".
N'oublions pas que Misraki est chansonnier.
(Extrait de l'analyse faite pour Jonathan Pierres Vivantes par Albert Witt.)

Espérance, vous avez dit espérance ? – Éd. Mame
Auteur d'une dizaine d'ouvrages de spiritualité, dont l'un a. été couronné par l'Académie Française, Paul Misraki est bien celui dont nous avons tous fredonné les joyeuses chansons, de : "Tout va très bien Madame la Marquise" à "Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ? "
Alors qu'il approchait de ses trente ans, et à la suite d'expériences relatées ailleurs, Paul Misraki, jusqu'à là tout à fait agnostique, a été amené à accorder une confiance totale aux paroles de Jésus Christ. Il n'a pas cessé, depuis lors, d'exposer les raisons de cette foi, source de la plus grande Espérance qui se puisse imaginer.
En première page de son livre, Paul Misraki a inscrit cette phrase que l'apôtre Paul adresse aux chrétiens de Thessalonique : "Frères, nous ne voulons pas que vous soyez ignorants au sujet des morts; il ne faut pas que vous vous désoliez comme les autres, ceux qui n'ont pas d'espérance."

RAGUENEAU Paul – L'autre coté de la vie (Dialogues avec l'invisible) – Éd. du Rocher.
Ce livre relate une expérience peu commune, par delà la mort, Catherine Anglade, l'épouse tant aimée, continue de communiquer (Jonathan Pierres Vivantes appelle cela le "parler au cœur") avec Philippe Ragueneau, ainsi qu'elle s'y était engagée de son vivant. C'est dire si ce document est dérangeant et troublant.
Compagnon de la Libération, titulaire des plus prestigieuses décorations militaires, homme de presse et de communication (créateur d'Antenne 2), Philippe Ragueneau s'est longtemps débattu devant cette incroyable évidence. Homme de raison, il a du se faire violence pour accepter en toute humilité le surgissement de l'invisible dans sa vie. Catherine invite l'auteur à raconter ce qui lui arrive, "pour donner de l'espérance aux désespérés."

MESSAGES CHRISTIQUES – Les messagers en France :

GOURVENNEC Arnaud :
Troisième fils de Nicole et Paul Gourvennec, Arnaud quitte accidentellement notre terre à l'âge de 13 ans, le 18 octobre 1989. Nicole, sa maman, le découvre dans sa chambre et au plus fort de sa souffrance s'entend prononcer : "J'écrirai un livre sur toit mon petit Icare." Ce livre relate les années terrestres d'Arnaud.
Deux jours après le décès d'Arnaud, Paul son père entend une voix intérieure lui dire : "j'ai glissé." Le lendemain, il entend à nouveau : "Aimez-vous, aimez-vous". Début Novembre 1989, Paul entendra : "Papa, ne sois pas triste" et ensuite "je serai toujours avec vous".
Le 19 Novembre 1989, Paul écrit son premier message lorsque Arnaud lui dit : "Fais une lettre à ma Mamoune".
Pour Paul, raisonnable et pragmatique, juriste de profession, ce ne fut pas évident de découvrir la résurrection immédiate (la petite résurrection disent les orthodoxes). Mais Arnaud, message après message donnait des preuves de sa survivance, de son activité, de son amour et de sa joie.
Ce n'est que beaucoup plus tard que Paul et Nicole découvriront les autres messages christiques et s'appliqueront à les faire connaître en même temps qu'ils publieront les messages d'Arnaud, sous le titre : Vers le soleil de Dieu – Éd. Sorlot et Lanore.

MONNIER Pierre :
Jeune officier de 23 ans qui tomba le 8 Janvier 1915 sur le front d'Argonne. Sa mère, dès 1915, reçut par locutions intérieures, des messages de son enfant. Son père, banquier et de religion protestante pensait qu'il s'agissait d'illusions tissées par le chagrin. Le 5 Août 1918, Pierre demande a sa mère d'écrire ce qu'il lui dictait. Louis Monnier dû constater que cela ne pouvait en aucun cas provenir du mental de Cécile Monnier et dû admettre l'incroyable : la résurrection immédiate, la survie. A partir de cet instant, Louis et Cécile Monnier, consacrèrent le restant de leur vie au service de la mission de consolation et d'évangélisation qui passait par les messages de leur fils.
Sept livres des messages de Pierre sont édités chez Lanore (19 années) : Les lettres de Pierres.

PAQUI :
Une belle jeune fille de vingt ans mourut à la suite d'une sinusite frontale, en 1925, à Arcachon. Elle laissait une maman et un fiancé brisés par le désespoir.
Peu de temps après, un ami habitant la région, recevait son premier message. Il en reçut pendant trois ans, puis Paqui choisit comme scripteur, une parisienne en villégiature à Arcachon, devenue amie de sa maman.
En 1939, Paqui s'adresse, à ses deux transcripteurs simultanément dans une totale unité de style, ce qui prouve si besoin était, l'objectivité des messages et la non-interférence du récepteur.
Deux livres seront publiés : Le missel de Paqui (1er) et Entretiens célestes (2ème récepteur) – Éd. Sorlot Lanore.

PRIEUR Jean - Du monde des esprits au monde de l'esprit – Éd. du Rocher.
La spiritualité de cet ouvrage nous entraîne au "Pays d'après" qui "n'est pas un immense dortoir, une sorte de morgue, un musée de momies. La mort n'est pas une entrée dans l'inconscience, elle est évolution… " Cette invitation à découvrir avec Jean Prieur que "mort et résurrection sont un même acte" nous amène à "croire" vraiment à la réalité d'un dialogue entre l'auteur et le monde "d'ici haut" aussi proche de nous que "l'ici-bas".
Nos yeux ne peuvent voir l'invisible : comme nous ne distinguons pas un atome et les particules qui le composent, nous ne percevons pas les vibrations de la lumière. En accord avec ta science récente, Jean Prieur écrit : "La physique d'aujourd'hui devient de plus en plus métaphysique... En général, les hommes appellent réalité la gamme étroite de vibrations que leurs sens peuvent percevoir. Le monde astral, caractérisé par des vibrations rapides est pour eux invisible et ils en déduisent qu'il n'existe pas. Il n'y a qu'un seul monde : nous sommes séparé s des esprits non par des distances, mais par des fréquences".
Plus loin, dans sa démonstration, il ajoute : "Nous sommes plus, beaucoup plus que des vibrations. Nous sommes des particules physiques, des particules de lumière regroupées selon un schéma qui a la forme humaine". Il en déduit donc que le corps d'immortalité est constitué d'énergie et de vibrations.
Dans cet ouvrage où la très grande érudition de Jean Prieur est éblouissante, tout bouscule et interpelle. Je me souviens avoir épousé la joie simple de Françoise Humblet qui, regardant des poussières monter dans la lumière avait eu la certitude que rien n'était fini (" Les greniers d'abondance "), aussi je ne peux que vous donner les paroles "lumineuses" de Jean Prieur à ce sujet : "La Genèse a dit - Tu es poussière et tu retourneras poussière. De quelle poussière s'agit-il ? De celle des tombeaux ? De celle que nous ramassons dans une pelle en faisant le ménage ? Non, il s'agit de ces ballets de particules brillantes qui dansent joyeusement sous les rayons du soleil. Ce sont ces particules qui ont donné aux atomistes grecs leur pressentiment extraordinaire. La sombre parole de la Genèse doit être ainsi reprise : "Tu es lumière et tu retourneras à la lumière ! " (Tu es lumen et in lumen reverteris).
De quoi nous combler, nous, parents ! C'est ainsi que le glissement, le passage de nos enfants de corps matière en "corps subtil" puis en "corps de lumière" nous échappe. Convaincant !


ROLAND de JOUVENEL :
Fils unique de Marcelle de Jouvenel, écrivain, reporter et de l'économiste Bertrand de Jouvenel, Roland décède le 2 Mai 1946 alors qu'il n'a que 15 ans. La vie de sa mère bascule dans la révolte et le désespoir jusqu'en octobre 1946, où prenant un bloc et un crayon, sa main comme traversée par un courant électrique écrit : "Puisque tu me demandes de venir, me voici. Ne te désole pas. Je suis là tout près de toi, Je t'aime."
Ce fut le début d'une longue correspondance qui devait durer 23 ans. Roland, après la consolation apportée à sa mère, la conduit à une totale conversion. Il l'incite à faire connaître ses messages et à créer avec d'autres mamans endeuillées ce qu'il appelle des "couronnes d'amour", des "familles spirituelles"
"Les êtres ne peuvent se souder que par leurs racines ; la douleur soude aussi profondément que l'amour". (Roland de Jouvenel)
De nombreux livres sont édités chez Lanore : Au diapason du ciel, Quand les sources chantent, Au seuil du royaume, En absolue fidélité, La seconde vie.


JAUME Jacques – La révélation du corps glorieux, les pouvoirs insoupçonnés du corps – Éd. Dervy.
Nous portons en nous-mêmes ce corps glorieux. Notre époque bénéficie de percées scientifiques dans la compréhension des mécanismes du vivant.
Dans cet ouvrage, l'auteur passe en revue, de manière scientifique, tous les phénomènes recensés, afin de tenter de comprendre et d'expliquer les guérisons miraculeuses.
Jacques Jaume est médecin. Il exerce aussi à l'hôpital et enseigne à la faculté. Il est également diplômé d'algologie (évaluation et traitement de la douleur).
Il a déjà publié plusieurs ouvrages dont l'Accompagnement médical dans le respect des croyances de chacun (Éd. Siloë, 1998).

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